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Shiryu
Master Shiryù
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Clyde MacGregor Empty Clyde MacGregor

Mar 23 Jan - 11:46
Clyde Declan Macgregor
Je suis Professeur personnage inventé
« Si tu penses que tu es le plus grand sorcier de ce monde alors ouvre-bien les yeux. La nature est magie, la nature a créé ta magie sans elle tu ne serais rien d’autre qu’un moldue. »
WIZARD CARD
nom : MacGregor , ce nom de famille est celui d’un clan écossais qui remonte à la nuit des temps. Il veut dire « Fils de Grégoire » et en gaélique il s’écrit MacGrioghair.  prénom(s) : Clyde, Declan, ce sont deux prénoms typiquement écossais. Lehttps://armoire-rpg.kanak.fr/ premier est un hommage au père de sa mère et le deuxième est celui de son père âge : 40 ans déjà, 40ans seulement date & lieu de naissance : 10 septembre 1977 à Kingussie, ville des Highlands dans l’Inverness-Shire nationalité : Britannique (Ecossaise) origine : > Mes origines sont anglaises et écossaises. Le clan MacGregor remonte au 9ème siècle. Il a toujours fait parti de l’histoire de l’Ecosse et il continuera à perdurer. La famille Fletcher est une famille anglaise moldue de Londres.  Anciennes maisons : Gryffondor à Poudlard et Wright à Hungcalf matière enseignée: Botanique orientation sexuelle : Hétéro  état civil : Célibataire et père d’une fille de 8 ans statut financier : Il reçoit un salaire tout à fait correcte de Hungcalf et il a également ses parts de l’entreprise familiale de distillerie et du Haras qui lui assure une rente confortable nature du sang : Je suis de sang mêlé car ma mère est une né-moldue et mon père un sorcier de sang pur. Enfin comme mon père le dit souvent : « Qui peut dire qu’il est de sang pur dans le clan MacGregor lorsque l’on sait que notre clan remonte au 9ème siècle et qu’il est issu d’un métissage savant entre sorcier et moldu ».

 L'héritier, l'enfant chéri de tous

« Un petit frère ! Mais c’est nul les garçons ! Ca tire les cheveux, c’est bête, c’est méchant et en plus ils veulent jamais jouer à la poupée » Dixit Moïra MacGregor la plus jeune des 4 filles MacGregor, âgée de 6ans, lorsqu’elle apprit que Deena, sa maman, attendait un garçon pour 5ème enfant. « Mais non Mo ! Il sera tout petit et on s’occupera de lui ! Je suis sûr que tu pourras jouer avec lui ! Moi j’ai hâte d’avoir un petit frère ça va me changer de vous trois ! » La jolie Brenna du haut de ses 14 ans voyait l’arrivée de ce petit d’homme avec une grande impatience, elle avait toujours rêvé d’avoir un petit frère. Freya et Leah  les jumelles inséparables, de 11ans, n’étaient pas indifférentes à l’arrivée prochaine du petit garçon, elles y avaient enfin vu l’opportunité de ne plus avoir Moïra dans leurs jambes. Mais le plus heureux de tous, hormis son épouse, il s’agissait de Declan MacGregor ! Il allait enfin avoir le fils qu’il avait attendu, l’héritier mâle du Clan, celui qui perpétuerait le nom de la famille. Oh ce n’était pas qu’il n’adorait pas ses quatre petites princesses mais voilà, il ne pouvait pas jouer avec elles au quidditch comme il l’aurait fait avec un garçon, ni aller pêcher ou parler de Rugby ou des voitures moldus."Deena, si tu savais comme je suis heureux. Un fils, un petit garçon, mon petit garçon." "Dec, tu es vraiment incroyable! Et tes filles alors?!" "Mais je les aime mes petites chéries, je les adore. Mais tu sais bien, un fils, c'est un fils". Désormais toute une foule d’horizons s’offrait à lui et à son fils à naître. Quand enfin, le petit Clyde pointa le bout de son nez, ce fut une grande joie pour toute cette famille nombreuse. Il avait été attendu de longue date et il devint rapidement le petit protégé de ses sœurs et le chouchou de tous ceux qui le rencontraient. Il faut dire que c’était un petit garçon souriant, riant aux éclats et aux yeux incroyablement intenses et brillants d’intelligence.
Famille Je vous aime

« Daddy !! Pourquoi les filles ne restent pas à la maison comme moi ? Pourquoi elles vont à Poudlard, à Hungcalf ou au Ministère? C’est pas juste ! » J’étais jaloux de mes sœurs, moi aussi je voulais apprendre la magie, je ne voyais pas pourquoi je ne pouvais pas avoir de baguette magique, pourquoi je n’avais pas le droit de jouer avec les ustensiles pour faire les potions. « Clyde mon grand, tu es encore trop jeune pour aller à Poudlard ou à Hungcalf. Mais tu sais dans 5ans tu recevras ta lettre et ce jour là tu pourras comme tes sœurs faire ton entrée à Poudlard ! Tu seras un grand sorcier, je n’en doute pas une seconde ! Peut-être que comme moi tu seras un Gryffondor et un Wright à Hungcalf ! » Mon père me regardait avec fierté en me parlant des maisons auxquelles il avait appartenu, je ne savais pas encore ce que cela voulait dire mais je voyais bien qu’il essayait de me consoler de cette situation. Comme nous étions les deux seuls hommes de la maison, il nous fallait parfois jouer des coudes pour obtenir quelque chose ou pour faire entendre notre voix mais avec mon père nous avions une complicité qui faisait souvent sourire ma mère lorsque le matin il m’emmenait avec lui faire le tour du haras ou de la distillerie.
En grandissant nous ne perdîmes pas cette complicité, je dirais même qu’il est l’un des rares hommes de mon entourage envers qui j’ai un profond respect et une admiration sans borne. Est-ce le fait qu’il a toujours vécu sa vie comme un homme simple malgré le fait qu’il était issu d’une famille de sang pur ? Où alors sa façon de traiter tout un chacun avec respect et déférence sans jamais porter de jugement hâtif ? Mon père était un homme bon, c’est ce que l’on appelait une belle personne et savoir qu’à présent il s’éteint à petit feu à cause d’un mal qui le ronge laissant la médecine magique et moldue dans l’impasse me touche plus que je ne pourrais le dire. Ma famille n’aurait jamais pu imaginer que cette maladie, cette dégénérescence physique et mentale toucherait l’âme de notre famille, celui qui nous portait tous à bout de bras et qui ne ratait jamais une occasion de réunir ses proches pour célébrer l’amitié, les liens fraternels et familiaux. En repensant à mes souvenirs d’enfance, je revois mon père m’apprenant à aimer la faune et la flore m’entourant. C’est d’ailleurs à lui que je dois ma passion pour la botanique. Je me souviendrais toujours de la première fois où nous avons récolté des citrouilles dans le potager familiale, il y en avait partout, elles étaient énormes. « Clyde, fils, n’essaye pas de porter celle-là elle est beaucoup trop lourde pour toi, prends la petite là ! » Je l’avais regardé du haut de mes 9 ans avec toute l’arrogance d’un petit garçon et je lui avais montré mes petits biceps avec fierté. « Je suis fort comme toi papa ! Je suis sur que je peux la porter jusqu’à la cuisine ! » Il m’avait fait un clin d’œil mais n’avait pas eu envie de décourager mon enthousiasme à vouloir l’aider. Il laissa la citrouille qu’il portait pour rester près de moi en cas de problème. « Papa, tu diras aux filles comme je suis fort ! Hey, tu crois que maman va faire quoi avec toutes les citrouilles ? » Il avait ri non pas de mes palabres mais de ma tête lorsque j’avançais tanguant sous le poids du cucurbitacée, tirant la langue mais ne lâchant pas l’énorme boule orange. « Tu es un titan fils ! Allez viens, on va voir ta maman, on va voir ce qu’elle en dit. » Tant bien que mal j’étais arrivé jusqu’à la cuisine où ma mère et mes sœurs discutaient de tout et de rien, écossant des petits pois du potager pour l’une, faisant un bouquet de fleur pour l’autre ou confectionnant des cookies. « Mesdames regardez-moi ce petit gars ! » J’entrais sous les éclats de rires et les bravos des miens, je manquais de faire tomber la citrouille mais mon père la rattrapa. C’était de bons moments. Il y en eu de moins bons mais à quoi cela servait-il de raviver le passé. Ma relation avec mon père était chaleureuse et parfois conflictuelle comme elle peut l’être entre deux êtres qui se ressemblent et s’adorent. Au contraire avec ma mère, j’avais une relation tout en tendresse, en douceur, un regard entre nous valait tous les discours, elle me connaissait par cœur, il lui suffisait d’un mot ou d’un geste pour savoir mon humeur ou me consoler. Elle n’était pas avare de câlins ou de démonstrations comme mon père, mais elle n’était pas non plus de ses mères qui vous couvent trop et vous étouffent. Ma mère me faisait toujours penser à une journée d’hiver où l’on se réchauffe au coin du feu partageant chocolat chaud et biscuits avec les siens. Personne ne savait comme elle, s’entendre aussi bien pour mener son petit monde sans jamais avoir besoin d’élever la voix. Encore aujourd’hui malgré l’agrandissement de la famille avec mes beaux-frères et belle-soeur, mes neveux et nièces et tous les cousins, elle gardait toujours son calme, sa patience et sa bonne humeur. C’est une perle et bien peu de gens peuvent encore aujourd'hui tenir la comparaison.
Concernant mes sœurs c’est une toute autre histoire ! Les inséparables, les siamoises, comme mon père les appelaient encore quelque fois quand ses souvenirs refaisaient surface, Leah et Freya ont toujours été avec moi comme des sœurs normales, se formalisant lorsque petit je les suivais ou essayais de savoir ce qu’elles faisaient, lorsque je voulais m’amuser avec leurs affaires. Encore maintenant elles me considèrent comme un petit garçon, me donnant des leçons pour mener ma vie, pour les choix que je fais, pour les personnes que je fréquente, pour la manière d’élever ma petite Olivia. Bref, les demoiselles “je-sais-tout” et moi nous n’avons jamais tissés des liens très profonds mais savons tous les trois que quoi qu’ils arrivent nous pouvons compter les uns sur les autres parce que nous sommes frères et sœurs. A la différence entre Brenna, Moïra et moi, il existe des liens indéfectibles qui dépassent le cadre traditionnel des liens frères-sœurs. Pour Brenna j’étais son bébé, son petit frère chéri. Dès ma naissance elle s’occupa de moi aidant ma mère, prenant soin de moi avec une grande tendresse, me veillant comme une louve. Etant l’aînée elle avait du partager tous ses jeux, ses parents, supporter les cris, les disputes avec trois autres filles. Quand je suis arrivée, elle s’est sentie enfin l’âme d’une grande sœur, prenant à cœur de m’entourer, de me consoler et d’être celle vers qui je pouvais me tourner, celle à qui je pouvais me confier et à qui je me confis encore. Elle est la marraine d’Olivia, m’épaulant pour tout ce qui la concerne. Et puis il y a ma Mo chérie ! Si Moïra voyait au départ en moi un rival pour sa place de petite dernière et chouchoute, bien vite elle est devenue mon guide. Petit on peut même dire que je lui vouais un culte. Parfois elle me montrait quelques sorts, me laissant lire ses livres d’écoles et m’expliquant tout un tas de choses qui piquait au vif mon intérêt. Ce que j’aimais surtout, moi qui était le seul garçon parmi quatre filles, c’est que ma grande sœur était un vrai garçon manqué, un esprit libre qui révélait toujours le fond de sa pensée, ne cherchant pas à faire de faux-semblant et j’aimais partir à l’aventure avec elle. Mo me fit faire mon premier vol sur un balais, elle me fit grimper aux arbres, escalader les murs du manoir, et me fit faire mon premier saut en parachute ! C’est encore le cas aujourd’hui ! Chaque année nous choisissons une destination incroyable pour aller y faire de l’escalade, de la chute libre, du surf, du ski, du saut à l’élastique ou je ne sais quel autre sport pouvant nous apporter de l’adrénaline. Ma sœur est le frère que je n’ai pas eu et je sais qu’avec elle je peux parler à cœur ouverts de mes copines, de mes soirées, et autres sujets que je ne partage pas avec Brenna. On peut dire que Brenna connait le Clyde sombre, tourmenté, attentionné et que Moïra connait le Clyde qui aime profiter de la vie, charmer et prendre du bon temps. A nous trois nous avons toujours su mettre à mal les complots des siamoises. C’est vrai que mes parents n’ont pas du avoir beaucoup de repos avec cinq enfants comme nous. Mais je ne regrette rien de mon enfance, je ne regrette rien pas même les moments douloureux parce qu’au moins je les ai vécu entouré de ma famille.
Un jour où l'autre il faut quitter l'enfance pour s'aventurer au-delà du monde

Mon enfance en Ecosse se passa de façon tout à fait banal, du moins lorsque l’on est élevé dans un milieu comme le mien. Une vie au grand air avec des hectares de landes à pertes de vus, avec des animaux comme des moutons, des cheveux, des aigles, des chouettes ou une flore luxuriante comme les fougères, les chênes centenaires et autres espèces peu communes et aux vertus magiques que j’apprendrais à aimer plus tard. Cet environnement privilégié ne se résumait pas seulement à des choses matériels, non j’avais eu la chance de naître au milieu d’un monde de traditions, de coutumes et de codes importants, celui des clans écossais. Les clans sont très soudés, sont très fiers de leurs origines et ils ne manquent jamais une occasion de se retrouver lors de grandes fêtes. C’est là je me fis de nombreux amis parmi les enfants des plus proches amis de mes parents : Dean MacKenzie, Rob MacFarlane ou encore Peter MacInnes. Un de mes meilleurs amis s’appelait Keir MacLean, il avait été adopté par les MacLean à l’âge de 4 ans puis à l’arrivée de sa petite sœur Fiona, comme lui elle devint l’une de mes plus proches amies. Nos mères étant très liées depuis leurs années de collèges, nous grandîmes ensemble apprenant à nous connaître et à nous apprécier pour leur plus grande satisfaction.

Un changement dans ma vie se fit le jour où je reçus enfin ma lettre pour Poudlard au mois de Juillet, l’année de mes onze ans. Mes parents n’étaient pas peu fiers, on peut même dire qu’ils en ont profité pour faire une fête gigantesque, la dernière semaine d’août, qui rassembla la plus part des clans et par la même occasion tous les enfants des Clans écossais qui j’allais faire mes classes à Poudlard. Je dois avouer que partir à l’aventure en connaissant quelques visages me réconforta un peu et me permis ,en montant dans le Poudlard express la semaine suivante, d’être aussi détendu que s’il s’agissait de ma 3ème ou 4ème rentrée. D’un naturel sociable, je ne tardais pas à me faire des amis, à rencontrer des gens avec lesquels j’avais des points communs. Une chose était sûr j’étais un Gryffondor à 100% et le choixpeau ne fit que confirmer cela en l’annonçant à toute l’assemblée. Bien sur j’étais déçu de ne pas être avec tous mes amis : Keir fut envoyé à Serpentard, Peter à Serdaigle et Rob à Poufsouffle, et au final il n’y eut que Dean qui comme moi fut envoyé chez les Sang et Or. Heureusement les cours étant communs nous nous retrouvions assez régulièrement mais au bout de trois mois, les choses avaient changé, nous avions changé parce que nos maisons, les personnes avec lesquels nous partagions notre temps en dehors des cours influençaient déjà nos vies. Pendant sept années je me suis éclaté à jouer au Quidditch dans l’équipe de Gryffondor, au poste de gardien, prenant chaque match à cœur et adorant véritablement ce sport pour lequel je partageais une passion avec mon père. Notre équipe remporta le championnat lorsque j’étais en 5ème et en 7ème année. Etre l’un des joueurs de l’équipe vedette de l’école me valut une jolie réputation auprès des demoiselles et cela me plaisait bien. Je n’étais pas un cœur d’artichaut comme Rob qui tombait les filles comme on change de chemise mais j’avais eu ma part de flirts et de relations. Je me souviens de ma première fois avec Lise Montgomerry. Nous avions quinze ans, tous les deux sans expériences, totalement saouls à la suite d’une fête dans la salle commune des Gryff. Je me souviens encore du réveil le lendemain matin. « Ouch ma tête… » J’avais ouvert les yeux pour me rendre compte que j’étais dans la salle commune allongé sur le sol devant la cheminée lorsque j’entendis une plainte à côté de moi. Je me retournais pour apercevoir la chevelure blonde de Lizzie. « Euh… Lizzie… » La jeune fille se tourna et mit sa main devant sa bouche en ouvrant de grands yeux. « Oh… Clyde, on a vraiment passé la nuit dans la salle commune? » « Tu veux vraiment que je réponde à ta question ?» D’un geste amusé je lui montrais sa tenue et la mienne ainsi que nos vêtements éparpillés sur le sol de la salle rouge et or. « Non, ça va aller, j’ai ma réponse… On a vraiment trop bu je crois.» « Oui c’est sur… enfin pas assez pour oublier cette nuit. » Avec un sourire entendu je la regardais, elle rougit violemment mais vint poser ses lèvres contre les miennes. « Non je crois que je ne pourrais pas oublier ça. ». Après ce réveil un peu gêné nous nous éclipsâmes dans nos dortoirs respectifs, pour nous retrouver quelques heures plus tard à l’ombre d’un arbre du parc de l’école. Quelques mots plus tard nous nous étions quittés en souriant mais nous promettant de ne pas reparler de notre nuit. Nous étions amis et nous n’avions l’un pour l’autre aucuns sentiments qui ressemblaient de près ou de loin à de l’amour. Cette première nuit en amena d’autres avec des filles différentes mais pour lesquelles je n’avais pas plus d’affections que pour Lise. Ce ne fut qu’en dernière année que je m’attachais vraiment à l’une de mes conquêtes. Elle s’appelait Abby Hannigan, elle appartenait à la maison des Poufsouffle. Cette fille était jolie et amusante, elle prenait toujours tout à la plaisanterie et notre relation était basée sur des moments de plaisir, sur la fête et la liberté. Nous sommes restés un an ensemble avant qu’elle ne parte vivre en Australie avec sa famille où son père, un moldu, venait d’être nommé comme ambassadeur de Grande-Bretagne. Ce n’est que bien plus tard que je la retrouverais sur mon chemin.

Après Poudlard, c’est à  Hungcalf chez les Wright que je fis mon entrée. Quand tout le monde se précipitait pour intégrer les parcours de médicomagie, de forces magiques spéciales ou de journalismes, moi j’avais d’autres idées en têtes. Mon père aurait voulu me voire devenir Auror. Loin de moi l'idée qu'être Auror n'était pas intéressant mais j'avais d'autres projets en tête.  Je voulais vivre au plus près de la nature, des animaux et découvrir la magie à l’état pure. C’est pour cela que j’intégrais le cursus de Botnaique et Magizoologie. J’avais plusieurs idées de métiers en tête : Botaniste pour un Hôpital comme Ste-Mangouste où je pourrais faire l’étude et la culture de plantes magiques pour la fabrication des potions et filtres ; ou pourquoi pas Apothicaire après toout ?!  Cependant de mes années de Hungcalf, une chose ne me quitta pas, mon amour des matchs de Quidditch. Car, oui, le quidditch ne m’avait jamais quitté et je dirais même qu’il faisait grandement concurrence à mon désir de devenir botaniste. Depuis ma 6ème année à Poudlard j’avais rejoint l’équipe des Dragons d’Aberdeen, en tant que gardien remplaçant, l'équipe jouant des matchs dans la ligue professionnelle. Le grand changement lui survint après 4 ans à Hungcalf, lorsque l’équipe nationale Ecossaise m’approcha pour que je vienne renforcer les rangs des joueurs de réserve pour préparer la coupe du monde. Honoré par cette demande, je ne l’avais pas refusé et d’autant moins en voyant la fierté de mon père se peindre sur son visage à cette annonce. Lorsque l’été arriva apportant avec lui la coupe du monde, j’étais prêt à tout pour ne serait-ce que jouer une minute devant cette foule immense qui criait et acclamait les joueurs venus des quatre coins du monde. Notre équipe ayant fait jusque là un joli parcours, l’entraineur national décida de laisser à la jeune garde que nous étions la chance de jouer les dernières minutes d’un match qui était gagné d’avance à la vue du nombre de point qu’affichait le score. Au terme de plusieurs passes et de quelques jolis arrêts du souaffle, je commençais à me sentir comme un poisson dans l’eau et c’est ce qui me perdit. Ayant trop de confiance et pas assez d’expériences des matchs internationaux, je ne me méfiais pas d’un adversaire qui me fit tomber de mon balais avec une force incroyable m’envoyant dans le décor ce qui me value de multiples fractures dont une très grave au genou gauche. Le match fut gagné par l’Ecosse ce qui fut une maigre consolation pour moi. En effet, après de multiples interventions de rafistolages par des médicomages, et autres opérations, on me remit sur pieds mais je dus dire adieu au nouveau rêve que j’avais formulé de devenir Joueur professionnel. Je mis quelques temps avant de pouvoir retrouver un balai et me remettre au quidditch mais j’aimais trop ce sport pour ne plus vouloir jamais en faire. Mes rêves d’avenir se reportèrent donc vers ma passion première, la nature et la botanique. Même si mes cours à Hungcalf m’avaient beaucoup appris, j'avais envie d'être au plus près de ma chère nature et c'est pourquoi avec mon doctorat en poche, je pris la décision de devenir l'assistant d'un des meilleurs botaniste de Grande-Bretagne: Alderic Longleaf.



comment as-tu connu le forum :  Sur Bazzart ton pseudo : Shiryù ton âge : 25 ta présence sur le forum : 3/4  jours/semaine un dernier petit mot pour la fin ? J'adore le chocolat !!!

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Dernière édition par Shiryu le Mer 24 Jan - 12:41, édité 3 fois
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Mar 23 Jan - 11:47
MY STORY IS NOT LIKE THE OTHERS
C'est dans cette partie que vous pourrez nous raconter la vie trépidante (ou pas) de votre personnage (rédigez votre histoire comme vous le sentez : roman, anecdotes ...). Il n'y a pas de nombre de lignes minimum imposé !

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Someone like you

Si seulement j'avais ouvert les yeux pour voir que l'Amour était là tout près de moi et qu'il portait ton nom...


« Clyde !! Clyde !! Viens ! ». Nous étions allés faire une balade à cheval sur la lande, l’équitation était l’une des choses qui nous rapprochait depuis l’enfance. Fiona MacGregor avait mis le pied à terre laissant son pur sang anglais souffler un peu suite à la course que nous venions de faire. « Qu’est-ce que tu fais à me regarder comme ça ? Allez viens !» Je ne mis pas longtemps à la rejoindre, laissant ma monture avec la sienne. « J’arrive Fiona, qu’est-ce qu’il y a de si important à voir ! » Elle s’était penchée dans les fougères bougeant les mains comme si elle caressait quelque chose. Soudain elle se retourna vers moi avec dans les bras un petit agneau blanc à la tête noir. « Regarde, comme il est beau ! » Une fois de plus elle m’avait surpris, parfois elle était têtue, déterminée, ne lâchant jamais lors d’une discussion où elle pensait avoir raison et à d’autres moments elle se révélait tendre, attentionnée et émue comme là avec cet animal. « Il a l’air bien jeune, il a dû s’aventurer loin du troupeau, sa mère doit le chercher. » Un bêlement craintif sortit d’un buisson laissant apparaitre une brebis en quête de son petit. « Je crois que sa mère l’a retrouvé ! » A contre cœur elle laissa l’animal et s’approcha de moi posant sa main sur mon bras. Nous regardâmes les deux bêtes se retrouver puis repartir vers leurs verts pâturages. « J’aime bien être là avec toi, tu m’as manqué Clyde, tu m’as beaucoup manqué. » Argh, elle avait le don de me décontenancer, de me faire perdre mes moyens. « On s’est vu il y a deux semaines comment est-ce que j’aurais pu te manquer ? » Sans m’y attendre elle prit ma main et en riant elle se mit à courir vers les falaises qui bordaient la lande. Cette fille de 22 ans restait pour moi un mystère, elle arrivait à m’intimider moi le fanfaron. Du haut de mes 28 ans, je pensais connaître le monde et les femmes. Je n’avais rien d’un Don Juan ou d’un Casanova mais j’avais eu jusque là un joli succès auprès de la gente féminine. Pourtant, Fiona restait la seule qui avait piqué au vif mon égo. Depuis deux ans déjà je la regardais différemment, plus seulement comme la fille des meilleurs amis de mes parents, ou la sœur d’un de mes. Non, elle m’apparaissait comme une fille belle, spirituelle, désirable avec qui j’aurais bien voulu sortir. Mais voilà entre l’obstacle de notre différence d’âge, la jalousie maladive de son frère et mes amis qui se payaient ma tête lorsque je la regardais un peu trop longtemps en leur présence, je n’avais pas eu le courage d’aller vers elle même si l’envie ne me manquait pas. Tout changea ce jour là. Ce fameux 1er juillet… Je me rappellerais toujours de cette date, de ce jour là, de la lumière qu’il y avait, de la chaleur sur ma peau, du vent léger qui soufflait dans mes cheveux lorsqu’elle prit ma main dans la sienne. Ses longs cheveux couleur d’ébène descendaient en cascades sur ses frêles épaules, sa robe de coton blanc s’arrêtant au dessus du genou épousait ses courbes graciles tandis qu’un sourire charmant illuminait son visage et faisait briller ses yeux azur. Elle lâcha ma main et se mit à tournoyer comme une enfant de 5 ans essayant de sentir le vent, de s’étourdir et riant. Lorsqu’elle s’arrêta enfin, son rire cristallin se perdit dans l’écho du vent et ses pupilles se posèrent sur moi avec une détermination et une lueur de désir que je ne lui avais jamais connu. Aussi rapide qu’un battement de paupières, elle courut vers moi et se jeta à mon cou, embrassant mes lèvres avec passion. Je ne ferais pas le fier à bras en disant que je l’ai repoussé, que j’ai continué à croire aux excuses que je me trouvais pour ne pas faire un pas vers elle. Non, je répondis à son baiser avec ferveur, avec envie posant mes mains sur sa taille scellant enfin le début de notre idylle. Ce soir là, nous nous abandonnèrent l’un à l’autre, elle m’apprit le lendemain que j’étais son premier amant et m’avoua son amour ce à quoi je répondis avec un long baiser tendre. Dès lors durant deux mois, Fiona et moi nous passâmes la plus part de nos jours et de nos nuits ensemble nous retrouvant chez l’un ou chez l’autre en cachette de ses parents, prétextant une semaine de camping, des vacances chez des amis pour pourvoir être seuls sans avoir à nous cacher. Avec elle tout était simple, nous étions dans notre bulle et rien ne semblait pourvoir nous empêchait de vivre ce bonheur nouveau.
Pourtant parfois comme un transistor mal réglé les paroles acerbes de son frère, la mise en garde d’amis me parvenaient et venaient se greffer dans mon cerveau comme des parasites. Aussi lorsque les vacances prirent fin, qu’il fallut retrouver la vie réelle, je pris peur et fit tout voler en éclats. « Fiona… C’est fini, on ne peut pas continuer comme ça ! » Son regard se fit tendre et elle passa une main sur ma joue. « Je sais bien Clyde, ce sera dur, toi avec tes recherches botaniques pour le professeur Longleaf,, moi avec mes études de médicomagie mais je suis sûre qu’on y arrivera ! Mes parents ont bien réussi pourquoi pas nous ? » Ma belle brune semblait si sûr de nous, de ce que l’on vivait. « Fiona, tes parents n’avaient qu’un an de différence ! Ils n’ont attendu qu’un an avant de pourvoir s’installer ensemble ! » Plus je parlais plus je m’enferrais dans les excuses que je m’étais toujours donné. Ses mains tombèrent sur ses genoux de stupeur, fermant et ouvrant les paupières. « Tu veux dire quoi ? J’espère que je comprends mal. Tu n’es pas en train de me quitter n’est-ce pas ? » Elle se leva d’un bon, je sentais sa nervosité, ses mains se crispaient sur sa robe légère. « Notre différence d’âge est trop grande ! J’ai 6 ans de plus que toi ! Quand tu es entrée à Poudlard moi j’étais en dernière année… Tu te rends compte ! On est bien trop différents, on ne se connait pas… » Je ne m’attendis pas à ça, elle explosa littéralement d’un désespoir éperdu qui me blessa aussi surement qu’elle l’était. « On ne se connait pas ! Je rêve ! Tu me connais depuis ma naissance ! Tu es l’un des meilleurs amis de mon frère, nos parents se connaissent depuis Poudlard. Je ne me rappelle pas de vacances sans toi. Chaque année tu m’apportes une orchidée pour mon anniversaire, on fait de l’équitation ensemble depuis que je sais monter à cheval et j’en passe. Et après tu me dis qu’on ne se connait pas… » Les larmes aux bords des yeux, elle m’énonçait tout ce que je savais déjà, elle ne faisait que me prouver à quel point j’étais lâche. «S’il te plait, ne le prend pas comme ça. C’est mieux pour nous deux. Je t’aime beaucoup mais ce n’est pas le moment. » Tandis que je disais cela, elle se tourna vers la mer que l’on voyait à l’horizon, vers la falaise qui était si proche. Sa chevelure fouettait son visage, ses bras s’entourèrent autour de son propre corps, je ne pus résister à l’impulsion de venir me coller à elle, je posais mon menton dans son cou lorsqu’elle chuchota à mon oreille. « Je… mais moi je veux être avec toi. Je t’aime tout court. Je ne veux pas te perdre ! Ne me quitte pas s’il te plait, s’il te plait. » Si vous saviez comme j’ai eu envie de lui dire que je ne savais plus ce que je disais, que je racontais n’importe quoi ! Mais non, je n’ai pas eu le courage de mes sentiments. « Tu ne mérites pas ça. Tu es trop jeune et moi je ne peux pas, je t’aime mais je ne peux pas. » Comme le pire des salauds, je tournais son menton vers moi l'embrassant une dernière fois pour garder le goût de ses lèvres sur les miennes, pour sentir la chaleur de son haleine, la douceur de sa peau contre moi. Son coeur battait vite, je l'ai senti espérer. Pourtant, je l'ai laissé là au bord de la falaise sur la lande où elle s’était offerte à moi, là où nous avions passé un été magnifique dans notre bulle. Je ne revis pas son sourire avant mon départ et je ne la retrouvais que l’hiver suivant. Son visage, son sourire me hantait toujours. Elle m’avait hanté 5 mois durant. Lorsqu’elle apparut au réveillon du Nouvel An, je la trouvais changé, elle était plus belle, plus femme, plus désirable mais aussi plus farouche, plus dure, plus déterminée que jamais. Je compris alors mon erreur, je compris que j’avais eu peur de tomber pour elle, alors qu’en fait c’était déjà le cas et qu’à présent elle me filait entre les doigts. Après cela je ne la revis plus avant des années gardant de loin en loin contact avec elle grâce à quelques lettres.

Parfois il faut savoir suivre son étoile même si elle nous mène vers des univers inattendus.


Si Fiona avait changé, il en était de même pour moi. Alors que j’avais trouvé un poste d’assistant auprès de l’un des plus grands botanistes européens, je pris la décision de partir à l’aventure à la découverte de la faune et la flore d’Océanie. Durant une année je voguais d’îles en îles grâce à un voilier que mes parents m’aidèrent à acheter. C’était un bateau qui ne payait pas de mine mais il avait le don d’être rapide, fiable et de m’emmener dans les endroits les plus inaccessibles. Bien sur j’aurais pu transplaner mais cela ne servait à rien lorsque l’on voulait découvrir la magie de la nature. Partir comme ça à l’aventure me permit de mettre du baume sur la blessure que j’avais provoqué en ne prenant pas mon courage à deux mains. Je rencontrais des personnes de tous horizons, de tous milieux ce qui avait enrichi mes connaissances sur la botanique mais aussi et surtout sur les gens. Au fil du temps j’étais devenu un observateur averti, je ne parlais pas pour ne rien dire et préférais découvrir les gens par leur façon de se mouvoir, de parler, de réagir tout comme je le faisais en étudiant les plantes.

En Australie, j’eus le plaisir de retrouver Abby Hannigan, mon ex petite-amie de Poudlard. Au lieu de rentrer avec sa famille en Angleterre lorsque son père fut nommé au ministère de la Magie comme conseiller du Ministre, elle avait décidé de rester là et d’ouvrir une boutique de vêtements sur le chemin de traverse local. Sa boutique était petite mais les jeunes sorciers aimaient y venir pour acheter des vêtements d’un style moderne. La jeune fille s’était changée en une belle jeune femme avec qui je pris plaisir à partager de longues soirées sur la plage avec d’autres amis. Tout deux nous avions grandit, elle avait gardé son sourire et sa joie de vivre mais elle n’était plus aussi insouciante qu’à l’époque. Après une année à l’autre bout du monde, la présence d’Abby était pour moi un vrai réconfort, de fil en aiguille nous nous étions rapprochés l’un de l’autre jusqu’à ne plus nous séparer. Avant même d’avoir eu le temps de vivre notre vie de couple à part entière, une responsabilité nous submergea de plein fouet à laquelle nous ne nous attendions pas aussi tôt. A 32 ans nous sommes devenus parents d’une petite Olivia, une adorable petite brune aux grands yeux bleus. Mes parents, mes sœurs et tout le clan de MacGregor furent enchantés et tous se déplacèrent pour souhaiter la bienvenue à notre fille. Un peu dépassé par les évènements il m’avait fallu trouver un travail, je ne voulais pas rester à étudier mes plantes indéfiniment bien que plus j’en apprenais et plus je découvrais de nouvelles propriétés à certaines variétés apportant ainsi ma contribution à la connaissance des plantes magiques. Avec de la chance et l’appui de ma mère, ayant été la correspondante de la directrice de l’Ecole magique de Perth, je devins assistant du professeur de Botanique me chargeant des travaux dirigés, des corrections des examens et de la préparation des serres d’enseignements. Au début, ce job m’était apparu comme une contrainte face à mon envie de vivre ma passion au grand air mais au contact de ces jeunes esprits à former, une âme de professeur se forgea en moi. Tout à coup je pris plaisir à répondre aux questions, aux interrogations des étudiants et je ne ratais jamais une occasion de discuter avec ceux qui prenaient la peine de prendre au sérieux ce cours. Si ma vie professionnelle m’enrichissait de plus en plus, ma vie personnelle, elle, devenait de plus en plus chaotique. Une année après la naissance d’Olivia, nos relations avec Abby se limitaient à parler de notre fille, à prendre soin d’elle, même si elle rechignait toujours à le faire, à voir nos amis, à faire semblant que tout allait bien. Pourtant ce n’était pas le cas. Abby et moi nous n’avions plus aucune intimité, elle ne supportait plus que je la touche, que je l’embrasse ou même que je sois tendre avec elle. Avec difficultés je m’en étais ouvert à Brenna ma sœur aînée ainsi qu’à ma mère qui m’avaient expliquées que parfois après la naissance d’un enfant, une femme se sentait plus mère, qu’elle ne ressentait plus de désir et que cela reviendrait avec un peu de patience et de compréhension. Comme je l’aimais, j’ai pris sur moi de faire preuve de patience, de ne pas la brusquer, de lui laisser de l’espace, de lui faire comprendre qu’au-delà de ça, je tenais vraiment à elle. Mais rien ne changea et cela empira au point qu’un matin en descendant prendre mon café, je trouvais un mot sur la table de la cuisine.

« Clyde, je ne peux plus continuer comme cela. Je vois bien qu’entre nous les choses vont en empirant. Je ne sais pas ce qui m’arrive, depuis la naissance d'Olivia tout a changé, je ne me reconnais plus, je ne sais plus qui je suis, je ne sais plus ce que je veux. Je n’arrive même pas à m’en occuper et à m’attacher à elle. Je suis désolée mais je dois partir, je préfère m’en aller que de rester et de vivre malheureuse pour le reste de mes jours. »

Sans aucune autre forme d’explications, elle disparu de ma vie en emportant ses affaires laissant tout ce qui aurait pu lui rappeler le souvenir de notre fille ou le mien. Abby avait du préparer de longue date son départ car en allant à la boutique pour y chercher des indices sur la destination de sa fuite en avant, je trouvais porte close avec une pancarte indiquant que le magasin avait été vendu. Mes pas me menèrent auprès de ses amis, de ses parents, de ses frères et sœurs mais personne ne put me renseigner car elle avait caché à tous son projet de sortir de nos vies à Olivia et moi. Ainsi au bout de 5 ans de vie commune, je me retrouvais seul à élever une fillette de deux ans. Le clan MacGregor, en la personne de mon père, chef du Clan, mit tout en œuvre pour la retrouver pendant les deux années qui suivirent mais les pistes se révélèrent maigres et n’aboutirent finalement à aucun résultat. Finalement j’arrrêtais les recherches remerciant tout le clan pour son aide. Pour le bien d’Olivia et le mien nous devions apprendre à vivre sans elle, à vivre notre vie. Pendant les deux années suivantes, ma sœur Moïra et sa compagne Kara, vinrent s’installer à Perth avec Olivia et moi. Sans s’en rendre compte, elles me furent d’une grande aide car avec tout l’amour que j’avais pour mon Olivia, jamais je n’aurais pu combler le vide de sa mère, ni même lui donner le côté réconfortant et chaleureux d’une présence féminine. Avec elles, la petite fut choyée, dorlotée et adorée comme une petite princesse. Finalement les deux jeunes femmes reprirent le chemin de l’Europe où elles avaient leurs vies à mener et l’idée de revenir auprès des miens commença à faire son chemin. Aussi lorsque je reçus au mois de mai l’invitation de Keir MacLean pour fêter son 40 ème anniversaire au début de l'été, je pris la résolution de revenir. Ma fille allait découvrir le pays de ses ancêtres et voir ce que voulait dire appartenir à une famille aimante. En effet, je venais de recevoir la lettre du directeur d’Hungcalf, acceptant ma candidature au poste de Professeur de Botanique. J’avais formulé ma candidature au mois de Juin lorsque j’avais appris que le poste se libérait.

Et me voilà donc à Hungcalf où je suis bien décidé à me concentrer sur l’enseignement de la botanique, sur les élèves à qui je dois donner le goût des études mais aussi sur mes recherches car oui, chercher de nouvelles propriétés à des plantes et en découvrir de nouvelles est une passion. Je sais bien que la botanique n’a pas toujours bonne presse mais qu’importe, ceux qui prendront le temps de découvrir les plantes auront toute mon attention. Mais bien avant mon métier, ma fille Olivia reste ma priorité. Elle est la personne la plus importante de ma vie désormais. Je ne dis pas que ma vie se résume à mon job et à ma fille, je sors, je vois des amis mais je n’ai plus l’insouciance de mes étudiants. Parfois je les envie de pouvoir encore vivre sans penser aux conséquences… On ne sait jamais ce que la vie nous réserve et il faut toujours laisser une place pour l’imprévu.

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